top of page

Une autre approche du travail sur la prédation du chien


Aujourd’hui j’ai regardé le webinaire de Simone Mueller sur le thème de la prédation et d’un autre protocole pour y travailler que la simple interruption du comportement par le rappel par exemple .

D’une part il est bon de rappeler que l’instinct de chasse est génétiquement ancré chez le chien et lui procure une motivation intrinsèque difficile à concurrencer sans le frustrer. Imaginez que vous faites votre activité préférée et qu’on vous appelle, même pour faire la fête… certes vous y allez mais avec une certaine frustration de devoir abandonner votre activité préférée.

D’autre part, il faut savoir que le comportement de prédation est lui-même constitué de plusieurs séquences : comme scanner son environnement pour rechercher une proie, puis la fixer et s’avancer dessus avant de la poursuivre, mordre, mettre à mort et de la dévorer. Certaines races de chiens ont même été sélectionnées pour amplifier certaines séquences de la prédation, comme par exemple la fameux œil du border collie indispensable pour rassembler les troupeaux, sans devoir mordre pour autant les brebis.

L’une des idées donc de l’approche proposée ici est de distinguer les phases acceptables de la prédation (fixer du regard par exemple) de celles qui ne le sont pas (la poursuite et ce qui suit), et d’accompagner le chien dans les phases acceptables jusqu’à ce qu’il décroche de lui-même.

Ainsi en restant dans ces séquences autorisées le chien peut exprimer son instinct accompagné de son humain et la probabilité qu’il passe à la poursuite progressivement diminue.

Mais là aussi comme dans toute activité sur la réactivité, la clé du succès réside dans la gestion de la distance au déclencheur pour que le niveau d’excitation reste gérable. Tout un programme!

N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.

Featured Posts
Recent Posts
Archive
Search By Tags
Follow Us
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page